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L'immobilier helvète : la dynamique a t-elle été infectée ?

21/04/2020

        Skype, Google Hangouts, Microsoft Teams, Zoom, Cisco Webex Meetings, Klaxoon, Slack, etc. Nous n’avons jamais été aussi loin (physiquement) les uns des autres et à la fois à seulement un clic de signer un nouveau contrat, valider un nouveau projet, lancer un vaccin révolutionnaire, etc. Un clic seulement de pouvoir répondre à « Comment ? » « Pourquoi ? » « Quand ? » tant d’incertitudes mais tant d’opportunités de se réinventer, de découvrir et d’avancer en ces temps d’incertitudes. 

Présent et investi depuis 2015 en Suisse, Tailora SAS a su nouer des partenariats solides avec les acteurs locaux en travaillant sur d’ambitieux projets immobiliers. L’innovation et la conception d’outils pragmatiques dans la valorisation, la commercialisation et la communication des projets de nos clients nous permet d’avoir un retour d’expérience fort et pragmatique pour faire face avec tout notre savoir-faire à la situation actuelle et préparer ainsi au mieux l’après-coronavirus.

L’année 2020 s’annonçait encourageante en Suisse concernant le marché immobilier, l’appétit des investisseurs immobiliers restait intact malgré des prévisions de croissance du PIB revu à la baisse fin 2019 de la part du centre de recherches conjoncturelles KOF (1,9% contre 2,1% de croissance du PIB en 2020 – prévision 2019).

Depuis fin février et l’arrivée du COVID-19 en Suisse ainsi que les premières annonces qui ont suivies de la part du Conseil Fédéral, déclarant l’état de « situation extraordinaire » (mesures prolongées jusqu’au 26 avril 2020), ont eu un impact fort sur toute l’économie.

Avec un actif sur quatre au chômage partiel (RHT), soit près de 1,3 million de personnes, tous les secteurs de l’économie sont touchés, le tourisme, l’hôtellerie, l’événementiel, la restauration, sont parmi les plus touchés, le secteur immobilier n’est pas épargné par cet environnement d’une rare instabilité.

De ce fait, les données encourageantes de fin 2019 pour l’année 2020 ne tiennent plus et tous les acteurs doivent se réinventer pour relever les défis organisationnels qui se présentent actuellement dans un contexte économique et sanitaire instable.

Protéger la santé de ses collaborateurs tout en maintenant un niveau de service pour leurs clients, maintenir le contact en distanciel, communiquer sur les projets en cours et ainsi aller de l’avant en contractualisant de nouvelles opérations, voilà le challenge que relèvent les différents acteurs aujourd’hui.

Un  coup d’œil « Tailorien » sur le marché immobilier chez nos voisins et amis Suisses, constat sur deux places influentes du pays.

 

Suisse Romande : une bonne résistance face à la crise

       

        Genève à entreprit ses grands travaux avec les constructions immobilières du Grand Genève 2030, tandis que le centre-ville se rénove afin de transformer son parc existant pour développer son attractivité, les nouvelles gares du Léman Express vont alors redessiner le paysage genevois. Des projets alors très ambitieux pour le canton afin de consolider la place forte de Genève dans l’Europe et le monde.

Nous constatons une stabilisation de la demande supplémentaire pour les surfaces de bureaux d’environ 250 000 M2 pour l’année 2020, avec une hausse de 5,8 % à 8,2 % pour Lausanne et une hausse de 9,5 % à 11,9 % pour Genève.

A cette demande supplémentaire il faudra prendre en considération les espaces vacants existants sur lesquels nous constatons une différence d’évolution.

En effet, nous avons un recul général sur plusieurs villes Suisses : Neuchâtel (-68 %), Berne (-39 %), Zurich (-22 %), à contrario la situation s’est dégradée dans les centres de Genève et Vaud. Après une hausse des espaces vacants de 44 % l’an dernier, nous enregistrons une nouvelle hausse de 3 %. Cette année avec 234 000 m2, Lausanne enregistre une baisse des espace vacants de 5 %. Concernant les prix des loyers, après avoir enregistré un recul en 2018, avec une baisse de 18 % à Genève et de 10 % à Lausanne, les loyers sont repartis à la hausse à hauteur de 7,2% à Genève et 4 % à Lausanne.

Les volumes de transactions devront certainement baisser en cette période d’épidémie mais les placements immobiliers resteront attrayants en matière d’investissement. En effet, car malgré le contexte, les différents segments réagissent de manière différente à la conjoncture. L’immobilier reste une valeur refuge et il fluctue moins vites que les autres actifs et secteurs, tels que les actions, obligations boursières. Cependant le contexte actuel va nécessiter un suivi plus exigeant des actifs immobiliers : concrétisation des transactions, gestion des loyers, réalisation des actes notariales, etc.

 

Suisse Alémanique : Une attractivité solide

       

        L’indice GFCI 27 (The Global Financial Centres Index) nous montre que Genève est positionné en 9ème position des principales places financières mondiales, tandis que Zurich se positionne en 14ème position, une place devant Paris (15ème) – « Hopp Schwiiz ! » Ce qui rend l’analyse de Zurich et de la Suisse alémanique d’antan plus intéressante suite aux récents événements pour comprendre comment les acteurs vont jouer le jour d’après.

Fin 2019, le marché des surfaces de bureau de Zurich demeurait solide, l’augmentation du loyer « prime », passant de CHF 825 à 850 par endroit (le niveau faible de l’offre profitant à l’augmentation des loyers), couplé à un taux de vacance en baisse (4,5% en 2018 contre 4% en 2019). Les prévisions laissaient entrevoir une hausse prochaine de ces taux de vacances à partir de 2020 avec plus de 107'000 m² de surfaces de bureau qui devaient être achevés en moyenne par an entre 2020 et 2022, de quoi comblé l’appétit accru des investisseurs immobiliers et ainsi redynamiser le marché. 

L’économie Suisse au ralenti, en témoigne la baisse du trafic généralisé à l’aéroport de Zurich, -63,2% de passager en moins au mois de mars, -49,5% de vols, 6 avions Swiss disponibles contre 91 en temps normal et une baisse de 40% du volume de fret, le marché Immobilier suisse risque probablement de subir les effets négatifs du COVID-19.

Selon les dernières études réalisées par les cabinets d’audit et de conseil (Ernst & Yong – mars 2020) 62% des experts de l’immobilier interrogés (90 spécialistes de l’immobilier sondés) prédisent un recul des transactions cette année, contre 14% début 2020.

Même si les secteurs du logement et de la logistique devraient faire preuve de résistance, on redoute que l’immobilier de bureau ainsi que les surfaces commerciales voient leur prix reculer, c’est l’opinion pour 94% des personnes interrogés concernant l’hôtellerie.

Face aux difficultés économiques des locataires (résidentiel et surface commerciale), le Conseil fédéral à décider d’agir en allongeant les délais de retard de paiement, les sociétés immobilières pourraient subir des pertes de loyer, de l’aveu de 95% des sondés selon l’étude d’EY. Ces mêmes sociétés immobilières qui ont décidé pour certaines, des réductions et reports de loyers, voir même des exonérations dans certains cas afin de soutenir les entrepreneurs dans ces temps instables.

Difficile de prédire l’avenir entre le souffle chaud et le souffle froid des différents experts du secteur, le pessimisme n’est pas de mise, puisque près d’un tiers des sondés prédisent un maintien du marché.

Malgré l’effet du coronavirus, de nombreuses transactions demeurent et son à remarquer en Europe. La vente de l’hôtel Ritz de Londres (vente des Frères Barclay à un membre de la famille royale du Qatar – accord 27/03/2020) ; Aviva a acquis le bureau du Crédit du Nord à Paris (opération de cession-bail – accord mars 2020) ; Acquisition de la part de Centrum à Maximilianstrasse, Munich, d’un immeuble commercial, entre autres. Cela nous laisse à penser que le jour d’après se joue bien aujourd’hui et que les acteurs sont déjà tournés vers l’avenir.

 

        Nous assistons à un marché Suisse contrasté, obligé de faire face et non résolu au pessimisme en ces temps de crise. La grande majorité des acteurs et experts du domaine de l’immobilier ont réfléchi aux solutions les plus adaptés pour surmonter cette crise, pour assurer la bonne continuité et le développement de leur activité.

Concernant les étapes transactionnelles et de commercialisation des projets en développement et en réhabilitation, les décideurs de l’immobilier s’orientent naturellement vers des technologies efficientes, faciles d’utilisation et de mise en œuvre, telles que les technologies d’immersions.

 

Les technologies d’immersions : une réponse efficace pour la transaction et communication des actifs

       

        La projection virtuelle dans les différents actifs immobiliers peut se faire à travers différents supports numériques exploitant une multitude de fonctionnalités technologique.

Pour pallier à la nécessité de rester en distanciel tout en « gardant le contact » avec leurs clients et partenaires, les technologies d’immersions sont une réponse adéquate et qualitative pour vos actions de valorisation, communication et de commercialisation concernant vos nouveaux projets.

A travers des visites virtuelles extérieures d’un bâtiment en construction ou en réhabilitation, il va être primordial de comprendre les atouts architecturaux de vos opérations de manière simple rapide et efficace. Rien de plus facile que de comprendre le futur aménagement d’un futur espace de travail au travers d’une visite virtuelle intérieure d’un plateau de bureau ou d’un appartement et de s’immerger sans ses futurs lieux de vie/travail. L’emplacement de votre actif pourra être valorisé au travers d’un plan de quartier interactif présentant l’ensemble des commodités avoisinantes à votre future opération et ainsi mettre en valeur l’environnement extérieur de votre actif.

L’expérience au cœur de votre processus de valorisation passera également par l’adoption de la réalité augmentée pour faire vivre une expérience unique à vos interlocuteurs et terme d’immersion.  

Afin de s’adapter au mieux aux supports de nos/vos clients, des solutions applicatives mobiles, lien web ou exécutable desktop sont à votre disposition. Ces fonctionnalités ne peuvent être efficaces qu’avec une fluidité des contenus sans faille, une haute qualité graphique des rendus le tout avec une simplicité d’utilisation approuvé.

Cette période difficile que nous vivons tous actuellement, pousse les acteurs à revoir leurs manières de travailler, de s’organiser, de communiquer tout en œuvrant pour le bien-être de leurs collaborateurs, maintenir un haut niveau de services pour leurs clients afin de répondre à leurs besoins de manières qualitative, en instantané, et ainsi s’assurer la pérennité de leurs organisations.

L’adoption de solutions innovantes permet à nos clients de maintenir un contact qualitatif même en distanciel, leur permettant de présenter tout l’étendue et la valeur ajouté de leurs projets, l’immersion virtuelle devient de ce fait un outil incontournable dans le contexte actuel pour la commercialisation et la valorisation de vos actifs.

 

 

 

Sources : JLL Suisse, CBRE Suisse, Crédit Suisse, Wüest Partner, étude Ernst & Young, Le Bilan, Immobilien Buisiness, Le Temps, NZZ.