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Immobilier d’entreprise : Une période complexe à appréhender.

31/03/2020

Beaucoup nous l’ont chuchoté en tout début d’année : 2020 sera un bon cru ! Ce qui est sûr c’est que cette année sera au final l’année de tous les défis pour les entreprises.

Depuis début mars, après les premières annonces gouvernementales, chaque entreprise doit faire face à de grands défis organisationnels pour continuer son activité dans un contexte économique et sanitaire délicat.

Protéger ses collaborateurs, clients, partenaires, fournisseurs tout en agissant habilement pour maintenir l’activité de l’entreprise sont les premiers challenges devant lesquels chaque entrepreneur est confronté.

L’économie française au ralenti, le secteur immobilier n’est pas épargné par cet environnement d’une rare instabilité : arrêts progressifs des chantiers, report des négociations des contrats en cours, gestion complexe des loyers, etc.

Malgré ces facteurs contraignants, une grande majorité des acteurs du secteur ont décidé de continuer leurs activités et surtout préparer « l’après-crise » afin de restreindre au maximum les effets de cette situation exceptionnelle. Cette continuité est assurée en partie par la mise en place du « Télétravail », possible grâce aux panels technologiques d’échanges, concertations à disposition.

 

Le Télétravail : Un panel de solutions à disposition

 

          Cette organisation de travail a dû être mise en place en quelques jours pour un nombre important de société, pouvant y avoir accès. Il en demeure que son déploiement n’est ni simple ni facile à mener quotidiennement car des processus, règles de fonctionnement, organisation informatique interne doivent être orchestrées très rapidement pour garantir le fonctionnement des activités.

Néanmoins en 2020, son intégration est facilitée par l’implémentation de solutions distancielles efficaces permettant d’assurer les échanges et collaborations avec les acteurs de notre environnement de travail (collègue, client, partenaire, fournisseur, etc.). Chacune d’elle permet d’assurer des fonctions essentielles :

  • Echanger : Skype, FramaTalk, Google Hangouts, Microsoft Teams, BlueJeans. Zoom, Cisco Webex Meetings, Livestorm etc.
  • Concerter/collaborer : Klaxoon, Wisembly, Whaller, TeamWork.
  • Gérer les missions/projets : Slack, Monday.com, Wrike, Trello, Zoho, etc.
  • Stocker les informations/contenus : One Drive de Microsoft, Google Drive, Amazon Drive, Icloud d’Apple, Logmein, etc.

 

Depuis quelques semaines, ces entreprises battent des records d’usages, comme par exemple Zoom qui est la seconde application mobile la plus téléchargée de ce mois de Mars ou encore Microsoft Teams qui a enregistré 12 millions d’utilisateurs supplémentaires du 10 au 19 mars. L’afflux de connexion est tel que les serveurs arrivent rapidement à saturation le 16 et 17 du mois.

Conscients de l’aide précieuse que représente ses dispositifs en ces temps de crise, de nombreuses sociétés ont décidé de se mobiliser en accompagnant leurs clients et partenaires durant cette période de Télétravail, comme Klaxoon, qui offre trois (3) mois d’accès à sa solution.

Ces différents dispositifs sont de véritables atouts, indispensables à la collaboration entre les interlocuteurs d’un même projet.

 

Un marché instable et sous tension

 

Au-delà d’être confrontées aux défis organisationnels internes, les entreprises naviguent à vue dans leurs environnements économiques où les marchés financiers sont d’une volatilité impressionnante.   La situation exceptionnelle dans laquelle nous vivons est vraisemblablement incomparable aux crises économiques connues fin des années 80 ou encore celle des « subprimes » de 2008. Des ralentissements économiques ont été constaté durant ces périodes difficiles mais aucune véritable paralysie d’activité, comme celle connue depuis début Mars dans les secteurs de l’hôtellerie, restauration, commerce, artisanat, etc.

              Il est donc complexe pour les experts immobiliers, consultants, investisseurs d’analyser et de prédire les conséquences financières de ce choc mondial. Pourtant, le début de l’année 2020 avait suivi les traces d’une année 2019, synonyme de record avec plus de 37 milliards d’euros investis en immobilier d’entreprise en France, dont 27 milliards dédiés à la région Ile de France. Ainsi, une hausse considérable des mises en chantier était constatée fin 2019 dans cette région afin d’améliorer son panel d’offre au plus bas depuis 20 ans (2,7 millions de m² disponibles fin 2019). Les indicateurs étaient donc très encourageants avec Paris dépassant Londres en termes d’attractivité des capitaux immobiliers internationaux.

La crise impacte à court terme ce contexte favorable en générant un nombre important de difficultés aux acteurs du secteur : concrétisation des transactions, visite d’actifs, lancement des nouvelles opérations, mise en place des dues diligences. Difficile après trois semaines de pouvoir chiffrer les conséquences financières sur le secteur.

Néanmoins, il est certain que cette crise est une véritable mise à l’épreuve où les acteurs doivent faire preuve de réactivité, d’agilité afin d’avoir une vision plus précise du marché et permettre d’amoindrir les conséquences négatives sur leurs performances financières. De plus, les espoirs de résistance et de reprise sont fondés cars il est bon de rappeler que « l’Immobilier » de manière générale est synonyme d’investissement et de vision à long terme pour les investisseurs.

 

Les technologies d’immersions : une solution pragmatique pour les actifs tertiaires

 

En cette période de distanciation sociale, les étapes dites « présentielles » du développement d’un actif immobilier, telles que la présentation, visite, transaction, due diligence, etc. sont donc mises à rude épreuve pour se réaliser.

Afin d’en assurer leurs succès à distance, la mise en place des technologies d’immersion est une réponse adéquate et pragmatique dans les actions de commercialisation et communication à mener.

En effet, les différentes parties prenantes au développement d’une opération doivent pouvoir comprendre très rapidement les atouts intrinsèques du produit mis sur le marché. La réussite de leur immersion passe par le développement de solution exploitant la réalité augmentée et virtuelle. Ainsi même à distance, chaque interlocuteur peut bénéficier d’une projection afin d’appréhender avec interactivité l’architecture extérieure et l'agencement intérieur de l’actif ou encore la qualité de sa localisation géographique.

Les visites virtuelles garantissent une valorisation des actifs auprès des parties prenantes mais impliquent de respecter des critères stricts de fonctionnement afin d’assurer une présentation différenciante : fluidité d’usage des contenus, qualité des rendus, respect du projet architectural extérieur et intérieur, adaptabilité des supports à vos canaux de communications et cibles d’utilisateurs, simplicité d’utilisation.

Cette période inédite pousse les différents acteurs tertiaires à imaginer, intégrer des actions innovantes dans leurs stratégies de développement afin de surmonter cette crise et définir de nouveaux usages efficients pour la prochaine reprise.

Sous forme d’application mobile, lien web, exécutable desktop, tout un panel de fonctionnalités technologiques est à disposition, au travers de start-up déterminées, engagées regorgeantes d’idées et de solutions innovantes permettant de « faire la différence » avec pragmatisme. Souvent imaginée ou stéréotypée en « gadget », l’immersion virtuelle devient un levier tactique à ne pas négliger pour la commercialité et la valorisation des actifs.

 

 

 

Sources publications issues de JLL France, Cushman&Wakefield, CBRE France, BNP Paribas Real Estsate, Arthur Lloyd, Colliers International, Savills, Swiss Life AM, La tribune, Les Echos, Business Immo.